Y-A-T-IL UN SITE ARCHEOLOGIQUE A LEZOUX ?

rapport de Philippe BET concernant l'intérêt à constituer des réserves archéologiques à Lezoux et suggérant un parcours archéologique dans le cadre du projet Bompard (musée départemental) . CLERMONT-FERRAND, octobre 1999. Tous droits réservés.

 

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LEZOUX, quelques repères




Les ateliers de potiers antiques de Lezoux furent, avec ceux de Millau-La Graufesenque, le centre de production céramique le plus important de l’Empire romain. Sur plusieurs dizaines d’hectares, les fabricants lézoviens façonnèrent plusieurs centaines de millions de vases. Ces produits étaient exportés, grâce à un réseau commercial efficace, dans tout le nord de l’Empire romain. C’est ainsi que les poteries de Lezoux sont fréquemment découvertes en France, en Grande-Bretagne, au Bénélux, en Allemagne, en Suisse, en Hongrie, en Roumanie et même parfois en terre barbare, au-delà du Limes, comme en Pologne.

Parmi les productions, la plus importante et la plus notable est celle de la sigillée. Il s’agit d’une céramique à vernis rouge brillant, dont les formes (plus de 230) répondaient à des critères typologiques stricts. Un fort pourcentage de vases était moulé et présentait des décors végétaux ou issus du répertoire romain (mythologie, scènes de gladiature, etc.). La sigillée a été fabriquée durant les cinq premiers siècles de notre ère, avec des techniques, des styles ou des formes qui ont évolué ou changé. Aussi, le moindre fragment de céramique sigillée de Lezoux découvert sur un chantier archéologique en France ou en Europe est considéré comme une découverte importante, pouvant dater la couche dans laquelle il a été trouvé avec une précision d’une ou de quelques décennies. Par delà cette simple utilisation de la sigillée comme un chronomètre pour les archéologues, ces tessons sont aussi le reflet direct de la diffusion de la romanité à travers tout l’empire.


 

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réflexions et propositions         

Les débuts de la production


Si la période protohistorique semble occuper une place non négligeable sur le territoire de la commune de Lezoux, seul un seul four de potiers de l’âge du fer atteste actuellement une activité potière préromaine. C’est au tout début du premier millénaire de notre ère, probablement dans la dernière partie du règne d’Auguste, que les premières officines de céramique de type romain commencèrent leur activité. A côté de céramiques fines —cruches à engobe blanc, lagènes rouges—, les premières sigillées, tant lisses que moulées, dénotent la forte influence des ateliers du nord de l’Italie. Certains décorateurs semblent même avoir utilisé des poinçons italiques et des potiers affichent, dans leurs estampilles, leur filiation avec le centre céramique d’Arezzo, en Toscane. Les débuts de Lezoux sont d’ailleurs étonnants par leur technicité, l’ampleur des moyens et des hommes mis en place. Près de 120 potiers et une dizaine de décorateurs ont déjà été identifiés1 pour cette première phase de production, qui n’a duré guère plus qu’une trentaine d’années. Ce démarrage semble si soudain qu’il faut sans doute voir derrière la main de riches negociatores, qui ont décidé l’implantation d’unités de production importantes pour s’imposer sur le marché. Malgré une bonne diffusion à leur commencement vers des contrées lointaines, les ateliers lézoviens paraissent devoir ensuite s’incliner devant les exportations de sigillées de Millau, et dans une moindre mesure, celles de Montans. Tout cela pose des questions, auxquelles il est bien difficile de répondre : d’où venait cette main-d’oeuvre spécialisée, pouvait-elle être uniquement d’origine indigène, qu’est-elle devenue ? Il semble cependant que l’hypothèse de potiers ayant travaillé en Italie soit la piste la plus vraisemblable.


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La grande période de Lezoux


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Alors que la production de la sigillée a fortement décru, voire cessé, vers la fin du deuxième quart du Ier s>, celle des céramiques fines ne connut pas de solution de continuité. Sous les Flaviens, et grâce sans doute à l’action de grands commerçants, Lezoux va connaître un important renouveau, tant au point de vue des formes, que des styles décoratifs. Au début du IIe s., ce mouvement se poursuivit et s’accompagna d’un grand changement technique ; les potiers employèrent alors une argile calcaire qui permettait d’obtenir des vases avec un vernis parfaitement étanche. Durant tout le IIe et le début du siècle suivant, les produits de Lezoux furent massivement exportés et occupent la part principale du marché de la sigillée. Dans le courant du IIIe s., l’activité régressa ; elle fut accompagnée d’une baisse de qualité et de l’arrêt des grandes exportations. Celle-ci s’accrut jusqu’au début du Ve s., époque à laquelle les potiers lézoviens fabriquèrent les dernières coupes sigillées moulées (forme Drag. 37) de tout l’Empire romain, ces vases qui, durant plusieurs siècles, ont véhiculé une certaine image de la romanité jusqu’aux endroits les plus reculés des provinces.


 

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Après la période romaine


Une activité potière est attestée à Lezoux depuis le Moyen Age jusqu’à la période contemporaine, mais sans jamais atteindre l’ampleur et la spécificité des ateliers romains. Cependant, la manufacture  Bompard fabriqua grès et faïences, aux XIXe et XXe s., qui furent diffusés sur une échelle assez vaste grâce au réseau des magasins de l’Épargne et à des commandes du ministère de la guerre. Didier Marty (poterie de la Croix des Rameaux, rue de la République), Annie Bernard (Atelier du Tour de la Terre, avenue du Dr Corny) et Gérard Morla2 sont les actuels représentants de l’activité céramique de Lezoux.


Les structures de production antique


Les ateliers de potiers de Lezoux étaient répartis, sur le territoire actuel de la commune, en plusieurs agglomérations qui pouvaient regrouper plusieurs dizaines d’officines. Les plus importants de ces groupes d’ateliers furent ceux de la rue Saint-Taurin, de Ligonnes et de la route de Maringues. Ceux de la rue Saint-Taurin, situés au centre du bourg actuel, sont probablement les plus vastes avec une superficie de plus de 20 hectares et plusieurs centaines de potiers attestés.

Les structures qui subsistent de ces ateliers sont principalement des fours, des aires de préparation de l’argile, des bâtiments. Ils sont généralement construits avec des fragments de tuiles ou de grands éléments en terre cuite.


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Découverte du site et premières exploitations


C’est juste avant la Révolution Française que le passé antique de Lezoux resurgit à l’occasion de travaux sur la propriété de M. de Chazerat, à Ligonnes. Plusieurs dizaines de fours de potiers gallo-romains auraient été alors été découverts. Depuis lors, l’attention des collectionneurs se porta sur Lezoux et les cabinets d’antiquaires du monde entier s’enrichirent de leurs découvertes. A la fin du XIXe s., le Dr E. Plicque, par ses multiples fouilles et acquisitions, amplifia les recherches et constitua une solide collection. C’est en grande partie grâce à lui, bien qu’indirectement, que des travaux plus scientifiques virent le jour. Ainsi, J. Déchelette, dans Les Vases Céramiques Ornés de la Gaule Romaine, en 1904, synthétisa ces données. D’autre part, sa collection acquise par de grandes institutions3  fut à l’origine de plusieurs travaux fondamentaux. D’autres collectionneurs continuèrent des recherches désordonnées, laissèrent leur nom à la postérité, mais malheureusement aucune publication. Vers le milieu du XXe siècle, quelques amateurs, comme J. Martin et Ch. Fabre, firent l’effort de publier quelques articles ou opuscules. Un intérêt local, ne se limitant plus à quelques notables, se développa alors ; il se concrétisa par la création du Comité Archéologique de Lezoux à la fin des années 50, puis d’un musée municipal contrôlé. Une mission anglaise, sous la direction de B. Hartley et du professeur Frere, fut à l’origine de la reprise des fouilles en 1963. H. Vertet, chercheur au C.N.R.S., put rapidement contrôler ces recherches, assurer la conservation sur place de la plus grande partie du mobilier découvert et entreprendre de nouvelles fouilles. Celles-ci eurent l’handicap de n’être qu’une suite de sauvetages menés avec les faibles moyens qui étaient ceux de l’archéologie d’alors.  L’arrêt des fouilles sur la ZAC de l’Enclos en 1987 permit au centre archéologique de décupler son activité et d’avancer considérablement dans la  connaissance de la céramique lézovienne, en renouvelant la recherche. Il a permis la réalisation de plusieurs thèses, de DEA et de nombreuses maîtrises. En 1991, suite à un appel d’offre international lancé par la sous-direction de l’archéologie, un programme triennal de recherche fut mis en place.


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La mission de recherche instituée par le ministère de la culture


En 1991, la masse documentaire réunie sur Lezoux était considérable, bien que lacunaire et très partielle. Afin d’avoir une documentation homogène et renseignée sur le site de Lezoux —plus particulièrement sur les ateliers de potiers gallo-romains de Lezoux—, la sous-direction de l’archéologie a mis en place un programme de recherche jusqu’en septembre 1994. Dans ce cadre, tout le territoire de la commune a fait l’objet d’une vaste enquête. Des prospections au sol ont permis d’explorer plus d’un millier d’hectares en milieu labouré, 500 sondages ont permis d’effectuer un échantillonnage représentatif sur la sensibilité archéologique des différents secteurs de Lezoux, 1500 carottages d’explorer les milieux fortement urbanisés et de contrôler d’autres méthodes de prospections. Des prospections au magnétomètre à protons, au résistivimètre ou par carroyage ont affiné la connaissance de certaines zones sensibles. Des prospections aériennes par U.L.M. ont, en revanche, complété la connaissance des abords des ateliers et ont fourni une documentation photographique de premier plan grâce à un suivi vidéo (1 million d’images enregistrées). Le tri-inventaire du dépôt de fouilles, qui réunit deux millions d’artefacts provenant des quarante dernières années de fouilles, a pu être réalisé à environ 50 % ; il a fourni une connaissance matérielle des ateliers fouillés précédemment et une caractérisation des productions. L’ensemble des données, outre un archivage classique et graphique, bénéficie d’un traitement cartographique informatisé très puissant qui relie toutes les données acquises.

Depuis 1994, des opérations archéologiques de petite et de moyenne ampleur sont réalisées, sur l’ensemble de la commune de  Lezoux, à l’initiative du Service régional de l’archéologie qui gère également le dépôt de fouilles archéologiques et la base de travail de l’impasse Pasteur.




 

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PRESENTATION et PRESERVATION DU PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE A LEZOUX




Une cité des potiers à Lezoux ?


Depuis de nombreuses décennies, la ville de Lezoux se présente principalement sous l’appellation ambiguë de “cité des Potiers”. Cette expression est équivoque à plusieurs titres. En effet, elle ne désigne pas, comme c’est le cas pour la ville de Vallauris dans le Var, un lieu vivant où travaille un grand nombre de potiers. C’est principalement pour répondre à cette première contradiction, que la municipalité s’est employée à faire venir un potier à Lezoux au milieu des années 80. Aujourd’hui, deux ateliers artisanaux fonctionnent, avec plus ou moins de difficultés, dans la commune. Un atelier de poterie, créé par le CRDV, fonctionne de façon non continue au château de Montsablé. La population potière contemporaine se prête donc difficilement à ce qualificatif de cité. En fait, la cité des Potiers réfère au passé antique et aux centaines de potiers dont le nom nous est connu grâce à leurs estampilles. Pour cette raison, l’expression apparaît entaché d’inexactitudes puisque dans l’Antiquité, le terme de cité —la civitas— désigne précisément un chef-lieu et son vaste territoire ce qui ne saurait s’appliquer à Lezoux. Inversement, si l’on désire retenir la définition contemporaine de cité, celle-ci serait également impropre au regard de la vision archéologique. En effet, seuls des groupes d’ateliers de potiers distants les uns des autres de plusieurs kilomètres ont été reconnus. De plus, pour aucun d’entre eux des édifices publics n’ont été découverts 4 et l’aspect mono-activité caractérise tous ces lieux. Tout cela  ne milite guère en faveur d’un vicus ou d’une agglomération secondaire. Quoiqu’il en soit, le visiteur qui s’arrête, soit en raison de la renommée du lieu ou des quelques panneaux qui l’y invitent, se sent quelque peu frustré dans sa halte. Lorsqu’il livre la cause de sa déception, celle qui revient le plus souvent réside en l’absence de présentation de vestiges archéologiques.


 

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réflexions et propositions         

une prise de conscience


Cet état de fait peut changer, malgré les destructions massives ou ponctuelles qu’a subies le patrimoine archéologique lézovien.  Les vestiges d’ateliers de potiers antiques sont des sites archéologiques originaux et uniques, qui n’ont guère d’équivalents dans le monde. Il existe également sur la commune, surtout en zone de limagne, un grand nombre de sites d’habitat ou de petites exploitations agricoles qui sont intéressants mais qui ne présentent pas cette particularité propre aux officines gallo-romaines. Si pour les uns, des fouilles préventives peuvent suffire, pour les autres, il faudrait prendre la ferme décision de les ménager et de tout mettre en oeuvre pour les préserver. Nous proposerons aussi un phasage en trois périodes. Le premier correspond à ce qui peut être fait rapidement, dans un délai relativement court, sur une dizaine d’années. Le deuxième correspond à l’objectif à moyen terme, sur environ vingt-cinq années. Enfin, le troisième est la perpective à long terme sur tout le siècle à venir. Alors que nous sommes dans une phase de réactivation des projets archéologiques concernant les ateliers de potiers, tant dans le Puy-de-Dôme que dans l’Allier, ce phasage pourrait apparaître comme excessif, dans les durées annoncées, aux différents acteurs de ces projets. En effet, des phasages en 30 ou 60 mois seraient peut-être plus compatibles avec l’enthousiasme et le désir de déboucher rapidement sur des réalisations. Le quart de siècle que nous venons de passer sur le site nous a cependant offert une vision longue forgée par des générations d’interlocuteurs, de multiples projets, des grandes opérations et le souci constant de maintenir une recherche sur place. Les grandes fouilles de la nécropole des Religieuses, de l’Oeuvre Grancher, de la Z.A.C. de l’Enclos ont déjà maintenant plus de 10 ou 20 années d’âge, alors que cela nous semble être qu’hier. Les grandes déclarations de principe, les articles ronflants des journaux, les perspectives alors annoncées nous invitent aujourd’hui à une grande sagesse. Ce qui est important aujourd’hui c’est de s’engager concrètement et résolument dans un programme et de s’y tenir. N’essayons pas de rattraper le temps perdu en essayant, par exemple, de fouiller en quelques mois de nouveaux sites dans le seul but d’une présentation au public. Ce but-là est tout à fait honorable puisque nous devons un retour de notre savoir à nos collègues et à un large public, mais il ne doit pas être l’unique finalité. La constitution d’une connaissance nécessite du temps de travail, de réflexion, de confrontation avec d’autres chercheurs, des communications et des publications. En l’absence de cette démarche, tout ne serait que caricature.

 

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réflexions et propositions         

Aucun pouvoir administratif, politique ou scientifique ne devrait porter atteinte au potentiel archéologique préservé dans les espaces que nous présenterons plus loin. L’essentiel est avant tout de préserver l’avenir sans l’hypothéquer gravement. Il nous apparaît cependant certain que si, pour quelque raison que ce soit, il était nécessaire de choisir entre constitution de réserves archéologiques ou la fouille d’un site, seule la première proposition saurait être agréée d’un point de vue scientifique.

Nous sommes convaincus, si ce document arrive à résister à l’épreuve du temps, que ces propositions seront relues avec un regard complice par ceux qui auront alors en charge le patrimoine archéologique de Lezoux.


Les fours de potiers de la Z.A.C. de l’Enclos


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La fouille de la Z.A.C. de l’Enclos a été l’une des plus grosses opérations archéologiques menées à Lezoux. Réalisée par Ph. Bet avec des subventions du ministère de la culture, elle a été pénalisée par son ampleur et le manque d’encadrement professionnel. Plusieurs travaux universitaires (maîtrise, DEA, thèse) ont été menés sur ce site. Les vestiges mis au jour concernent principalement des ateliers de potiers du début du Ier s. de notre ère jusqu’à la fin du Bas-Empire. C’est sur ce site que les preuves archéologiques d’une poursuite des productions sigillées au IIIe s. ont été découvertes, bouleversant le système chronologique global institué en Europe par des chercheurs anglais. C’est également là qu’une série véritablement unique de poinçons-matrices a été mise au jour, ainsi qu’un mobilier céramique — notamment moulé— de premier plan tant pour le début du Ier s. que pour la fin du IIe s. et le IIIe s. Cette fouille a été très importante dans le renouvellement complet des connaissances opéré à Lezoux depuis 1987.

 

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réflexions et propositions         

Deux scénarios sont envisageables. Le premier exploite uniquement l’existant, c’est à dire la parcelle AS 405 (réserve archéologique municipale) et une portion de domaine public cadastrée sous le n°AS 375. Il permet de présenter le plus grand four à sigillée de l’Occident qui a fonctionné à la fin du IIe s. et au IIIe s., ainsi que deux fours circulaires du IVe s. La seule parcelle AS 405, d’une superficie de 150 m2, est d’une taille insuffisante pour présenter correctement ces vestiges. L’extrémité même du canal de chauffe du grand four se trouve sous le trottoir. Il est à noter que, même avec cette proposition minimale, l’aménagement s’arrêtera au droit de la chaussée5. Le terrain nécessaire est de 270 m2, l’espace supplémentaire étant prélevé à un espace municipal servant de lieu de stationnement non organisé. Le parking subsistant présente une superficie de 310 m2.

 

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Le second scénario nécessite l’utilisation de la parcelle AS 374, au moins en partie sur 286 m2, pour présenter une centaine de mètres carrés de vestiges archéologiques supplémentaires. Ceux-ci consistent en un four du milieu du Ier s. à double alandier (F. 46), d’un four rectangulaire du IIe s. (F. 48), d’un angle de bâtiment entouré de trois tombes d’enfants (F. 43 à F. 45). La zone de présentation archéologique couvre une superficie de 550 m2. Le parking visiteur peur être porté à 700 m2 si toute la partie restante de la parcelle AS 374 est employée dans le projet.

La quasi-intégralité des surfaces archéologiques a déjà été fouillée, mais il est indispensable de prévoir les prélèvements archéomagnétiques sur l’ensemble des fours des parcelles AS 374, 375 et 405, même si la solution basse est retenue. Des reconstitutions de four grandeur nature devront être proposées et la collaboration avec le laboratoire de céramologie de Lyon (Armand Desbat) devra être recherchée.


 

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La nécropole des Religieuses


Hugues Vertet a fouillé la nécropole des Religieuses entre 1972 et 1976. Sur près d’un demi-hectare (la parcelle AP 136 a une superficie totale de plus de 8000 m2, mais seule la partie est du terrain était occupée par la nécropole), il a pu dégager 180 tombes gallo-romaines, une sépulture du néolithique, des tombes et un fossé laténiens, ainsi qu’un grand nombre d’inhumations médiévales. La quasi-totalité du terrain a été fouillée, mais la nécropole s’étend plus à l’est, vers la rue des Religieuses, et plus au sud, vers la rue Clemenceau. Le projet de lotissement qui avait motivé l’intervention a été finalement abandonné et le terrain ne sert plus que de pré attenant à une exploitation agricole .

Il serait sans doute possible d’acquérir une petite portion de terrain, d’environ 200 mètres carrés 7, et de créer un espace de présentation de 50 à 100 m2. Son but serait la présentation de cette nécropole, ce qui n’entre pas dans la vocation du musée qui sera installé dans Bompard. Le passage aux différents rites d’inhumation et d’incinération sera ainsi évoqué depuis le Néolithique. Il sera ainsi possible d’exposer le squelette de la “Petite Huguette”, auquel le public et les habitants semblent vivement attachés, ainsi que des cippes et des reconstitutions de sépultures.

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Ce lieu permettra également de faire découvrir aux visiteurs des notions d’anthropologie et de datation par le radio-carbone. Il est également possible d’intégrer le pigeonnier, édifié en pisé , cadastré AP 125 d’une superficie de 14 m2.


 

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Un espace mérovingien aux Saint-Jean


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A l’angle de la rue des Saint-Jean et de l’avenue Blaise Pascal (R.N. 89), il existe un petit délaissé de terrain d’environ 430 m2 le long du mur du cimetière. Composé des parcelles AP 248 à 252, il se situe à l’emplacement de fouilles dirigées par Hugues Vertet entre 1974 et 1976. Des structures d’ateliers de potiers du milieu du IIe s. avaient alors été découvertes, ainsi qu’une nécropole du haut Moyen Age et du Moyen Age. Deux tombes aristocratiques avec de précieux bijoux ont même été mises au jour. L’espace proposé se compose d’une salle d’exposition de 100 m2, d’une aire de stationnement accessible par la rue des Saint-Jean et d’un mur aménagé d’une longueur de 34 m. Celui-ci peut, par sa position stratégique le long de la route nationale, servir de faire-valoir du patrimoine archéologique lézovien ou, par sa situation limitrophe au cimetière, être constitué de grandes plaques d’argile cuite ou seraient tracés les 1200 noms de potiers antiques connus à ce jour, sorte de mémorial de l’identité de Lezoux. La salle d’exposition serait davantage axée sur la période mérovingienne que romaine, avec la présentation de la nécropole fouillée et des copies des objets en or. Ce lieu servira aussi, en quelque sorte, de musée lapidaire avec la présentation des sarcophages médiévaux mis au jour lors du creusement de nouvelles sépultures dans le cimetière.


 

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Les aires de préparation de l’argile de l’Oeuvre Grancher


De 1977 à 1979, durant près de treize mois, Philippe Bet et Hugues Vertet ont dégagé une série d’aires de préparation de l’argile des IIe et IVe s. de notre ère. Chacune d’elle avait une superficie de 120 m2 et était constituée par l’assemblage d’un millier de tuiles romaines. Situées entre l’établissement Mon Repos et les écoles primaires, elles constituaient, sur près de 80 m de long, tout un quartier dédié à la préparation de l’argile à sigillée. Elles témoignent de l’extraordinaire quantité de glaise nécessaire à la production céramique de Lezoux et de la rationalisation des tâches.

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Un secteur archéologique de 562 m2 peut être redégagé à l’emplacement d’un parking et d’une allée de la maison de retraite Mon Repos. Le parking, d’une capacité de 27 places et d’une superficie de presque 600 m2, pourrait alors être ramené à 15 places sur 400 m2. Deux grandes aires de préparation de l’argile (dénommées F. 34 et F. 117) pourraient alors être remises au jour, ainsi que trois petites aires intermédiaires, deux aires du IVe s. et un fossé d’amenée d’eau. La plus grande partie de ce secteur a été fouillée, il faudra cependant prévoir la fouille complémentaire de quelques petites zones d’une superficie totale inférieure à 100 m2 ou leur préservation en tant que réserve archéologique.


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Les ateliers de Ligonnes


Dans la partie nord-ouest de la commune de Lezoux, Ligonnes fut à l’origine de la découverte des ateliers de Lezoux juste avant la Révolution française. Des nombreuses fouilles d’antiquaires et de collectionneurs, peu de choses nous est parvenue. Notre connaissance de ce groupe d’ateliers se résume aux informations livrées par deux fouilles, celle d’Hugues Vertet au milieu des années 60 et le sauvetage de Kristell Chuniaud en 1994, au lieudit Le Rincé en bas de versant. Les vestiges sont dans un bon état de conservation. Le degré d’arasement du site semble être moins élevé ici que dans d’autres secteurs de Lezoux ; nous avons bon espoir que des sols de circulation soient conservés puisqu’un chemin antique a pu être dégagé par H. Vertet. Le terrain fouillé par celui-ci (AV 130) a été remis en culture. La parcelle AV 132, qui a fait l’objet du sauvetage urgent, a une superficie de 3369 m2. Elle a été acquise par la commune qui a fait construire deux abris pour protéger deux secteurs de la fouille. Celle-ci8 a porté sur 65 m2 et ne peut être présenté en l’état puisqu’elle ne correspond qu’aux travaux anarchiques engagés par le précédent propriétaire. Elle a permis la mise au jour de vestiges d’ateliers des Ier et IIe s. Le nombre de vestiges mobiliers attribuables au décorateur Austrus est tel qu’il est probablement envisageable de voir en ce lieu son lieu de travail, avant son départ vers l’est de la Gaule, à Blickweiler. La fouille de ce terrain permettrait enfin d’appréhender la notion d’officine antique à Lezoux, de suivre le passage de productions précoces, aux céramiques fines de la première moitié du Ier s. de notre ère puis à la sigillée.


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Les ateliers de la route de Maringues


Le groupe des ateliers de la route de Maringues est l’un des sites principaux de la production céramique durant l’Antiquité. Il a été fortement dégradé par l’installation d’une zone résidentielle depuis la fin des années 50.

Au début des années 60, Hugues Vertet entreprit une fouille aux Plantades qui lui permit de découvrir des fours et des aires de préparation de l’argile du IIe s. Déjà, à l’époque, il insista pour qu’une politique archéologique de maîtrise foncière soit engagée sur l’ensemble de la commune. Le terrain des Plantades fut alors acheté à la commune, ainsi qu’une petite bande de terre à un propriétaire privé. Les fouilles furent alors suspendues pour se porter sur des secteurs plus menacés. Au début des années 90, les prospections demandées instamment par la sous-direction de l’archéologie à l’Equipe archéologique pluridisciplinaire de Lezoux a permis de localiser précisément la zone des ateliers. Les prospections magnétiques et électriques d’Alain Kermorvant livrèrent une image archéologique d’une grande qualité de plusieurs parcelles.

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En 1993, lors de la révision du P.O.S., les parcelles non encore bâties de ce groupe d’ateliers furent classées en zone Nd* afin des les préserver. Pour faciliter leur acquisition par la collectivité, une subvention de 50 % du ministère de la culture était alors envisageable.

Au point de vue archéologique, la reprise des fouilles sur tout ce secteur permettrait de mieux comprendre le passage des sigillées siliceuses aux sigillées calcaires 9, entre la fin du Ier s. et le début du IIe s., l’évolution des parois fines engobées, de la sigillée noire puis de la céramique métallescente, les productions de céramique fine du début du Ier s.

Les fouilles d’H. Vertet n’ont été que partiellement rebouchées, mais leur présentation au public n’est réellement envisageable que par une reprise d’ensemble des travaux archéologiques sur ce secteur 10

 

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Les ateliers d’Ocher


Le hameau d’Ocher, dans la partie sud de la commune, a gardé son identité et n’a pas cédé au charme du modernisme. Il recouvre en partie un groupe d’ateliers de potiers dont nous ne connaissons que peu de choses. Un four de potier a été détruit lors du creusement d’une tranchée de réseau au milieu du hameau, deux fours ont été coupés lors de travaux sur le C.D. 223 au milieu des années 70, un four a été tranché lors du creusement d’un fossé de drainage agricole en 1977. Notre connaissance du site s’est cependant considérablement accru, de manière non destructive par les travaux de l’Equipe archéologique pluridisciplinaire de Lezoux. Des prospections au magnétomètre à proton ont été effectuées en 1992 par l’université catholique de Louvain-la-Neuve et l’institut météorologique de Dourbes sur plusieurs hectares de terrain autour du hameau. Des sondages et une enquête orale ont également été effectués. Ces recherches ont permis de déterminer des zones non occupées et des secteurs d’ateliers de potiers. Des carottages ont confirmé la présence de fours.

De même que pour le groupe des ateliers des Fromentaux, il faut concevoir à Ocher une action de maîtrise foncière et ne pas envisager d’opérations archéologiques avant plusieurs décennies.


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Les ateliers de sigillée et de tuiliers des Fromentaux


Entièrement situé en milieu rural dans la partie nord-est de la commune, le groupe des ateliers des Fromentaux est une opportunité réelle. En effet, il est encore possible d’acquérir l’ensemble du site pour permettre sa sauvegarde. Les prospections menées par Alain Ferdière, dans le cadre des travaux de l’Equipe archéologique pluridisciplinaire de Lezoux, ont permis de localiser très précisément deux rangées de fours. Aucune fouille ne devrait être envisagée à court ou moyen terme.


La place de Prague et la rue des Saint-Jean


De grands terrains, de part et d’autre de la rue des Saint-Jean, restent à ce jour non bâtis. Il convient qu’ils le restent parce qu’il n’est pas envisageable de procéder à des fouilles partout sous peine d’être submergé par la documentation et contraint à “des choix scientifiques” qui seront regrettés par la suite. De même, pour la place de Prague, tous travaux portant atteinte au sous-sol risquent de se transformer en catastrophe archéologique. Mener une fouille préventive sur une place de plus d’un hectare de superficie serait d’un coût trop élevé. Il convient de préserver tout ce secteur, en apportant peut-être des remblais de terre conséquents pour satisfaire un aménagement paysager de cette place et en bannissant résolument tout projet de nouvelles constructions en ce lieu. Les vestiges d’atelier de potiers gallo-romains et de la ville médiévale qui se trouvent sous cette place ne peuvent être traités dans la précipitation.

 

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La signalisation




Elle est importante pour renforcer l’image identitaire de Lezoux, pour assurer l’information des visiteurs, mais également dans le but de préserver le patrimoine. Nous ne prétendons ici que lancer quelques pistes. Ainsi, une des aires de repos de l’autoroute A 72 pourrait avoir une dénomination en rapport avec les ateliers de potiers antiques.11 A Lezoux même, le château d’eau de Montsablé, qui surplombe l’autoroute pourrait être transformé en mortier sigillé de forme Drag. 45. Ce mortier présente un bandeau supérieur cylindrique orné par un relief d’applique représentant un mufle de lion. La gueule du lion est percé pour servir de déversoir. La forme du château d’eau, ainsi que sa fonction, se prêterait fort bien à cette transformation. Elle mettrait en avant une forme céramique inventée à Lezoux vers la fin du IIe s. et qui connut un énorme succès durant tout le Bas-Empire, au point d’être copiée par un grand nombre d’ateliers de potiers dans l’est de la Gaule.

Ce rappel de l’Antiquité pourrait s’appliquer également dans les futurs ronds-points de la commune. Déjà d’autres villes, en France, ont tenu à présenter leur passé antique de cette manière. Ainsi, à Millau, un gigantesque calice Drag. 11 est représenté au centre d’un rond-point. A Lezoux, l’un des ronds-points pourrait s’orner d’un vase hémisphérique d’un grand décorateur de Lezoux et lui rendre ainsi hommage12. Le potier Paternus ayant déjà sa rue près de la gare, il serait possible de saluer de cette façon l’œuvre de Cinnamus o} celle de Libertus. Sur l’autre rond-point, pourquoi ne pas faire une copie à l’identique, par un sculpteur régional, de la statue du Mercure de Lezoux, actuellement conservé au Musée des Antiquités Nationales, à Saint-Germain-en-Laye.

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A l’emplacement des sites qui ne peuvent être mis en valeur, il serait important de transmettre au public des informations sur les vestiges mis au jour. Elles pourraient prendre la forme de bornes placées sur les trottoirs. Les groupes d’ateliers de potiers méritent une signalisation toute particulière. Des panneaux, placés perpendiculairement aux voies principales, seront installés à l’entrée des ateliers. Ils mentionneront les données archéologiques principales et rappelleront quelques extraits de textes de loi. De plus, certains vestiges particulièrement importants, comme, par exemple, le four à métallescente découvert en mai 1999 route de Maringues, bénéficieront d’un marquage au sol. En plus d’une information utile à l’amateur et au touriste, ce traitement permettra d’éviter toute destruction accidentelle lors de travaux ultérieurs.

 

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En conclusion




Nous avons rassemblé ici toute une série de propositions. Certaines seront peut-être retenues rapidement et réalisées dans quelques années. D’autres attendront très probablement plusieurs décennies, ou même davantage, avant de se concrétiser. Ce qui est le plus important, à nos yeux d’archéologues, c’est de préserver le potentiel archéologique encore existant avant qu’il ne soit trop tard. Il faut constituer, avant tout, des réserves pour l’avenir. Certains secteurs sont encore en zone agricole et ne coûtent que quelques francs au mètre carré. Il faut impérativement les acquérir durant les prochaines décennies et les entretenir.<$B0>



 

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